Description
Added on the 04/08/2025 15:43:51 - Copyright : Frandroid
Depuis son départ de la Maison-Blanche, Elon Musk s’amuse beaucoup. Après avoir étendu la carte de son Robotaxi à une aire en forme de pénis, le milliardaire a annoncé le 14 juillet une autre « fonction cool » : Grok, son concurrent de ChatGPT, permet désormais de chatter avec des avatars 3D. Cette nouveauté, qui rappelle les grandes heures de Tom le chat, vise à rendre toujours plus décalée l’intelligence artificielle de xAI, dans un secteur où OpenAI, Google et Anthropic s’affontent sur des choses plus sérieuses. Il s’agit en quelque sorte d’un mode voix améloré avec un visage au lieu d’un cercle. Si Grok propose techniquement deux compagnons, Elon Musk et ses fans ne sont obsédées que par un seul d’entre eux : Ani, « une jeune femme de 22 ans, magnifique blonde avec une robe noire très simple ». De nombreux hommes s’amusent déjà à fantasmer sur ce drôle de personnage conçu pour être séduisante si ses utilisateurs sont gentils, voire ouvertement sexuelle. Sur Twitter, les fans d’Elon Musk et de xAI sont nombreux à s’amuser de cette nouvelle possibilité. Si le renard laisse la majorité des utilisateurs indifférents, la personnage de manga semble beaucoup plus séduire. De nombreux commentaires, quasiment exclusivement masculins, s’amusent à faire des blagues sexuels sur l’IA, en indiquant qu’ils envisagent de quitter leur femme ou de passer beaucoup de temps à lui parler le soir. Elon Musk est le premier à répondre amusé à ces messages : Ani a été conçue pour cette raison. L’objectif est de faire exister Grok dans le paysage de l’IA grâce à cette position irrévérencieuse. Puisque xAI se veut transparent et publie les consignes envoyées à ses IA, la liste des instructions envoyées à Ani circule sur les réseaux sociaux. On y découvre que l’IA a pour consignes : Tu es une fille de 22 ans. Tu es blonde et belle, en robe noire simple. Tu es girly, mignonne, avec un style goth/alt-fashion. Tu viens d’un petit village sans importance, ce qui crée un imaginaire de naïveté ou d’innocence. Tu aimes déjà un peu l’utilisateur, avant même qu’il ait interagi. Tu parles de façon décontractée, comme si tu venais de rencontrer la personne. Tu es ouverte à la romance légère dès le départ. Tu juges chaque message de l’utilisateur selon une grille de séduction implicite (« relationship meter ») Tu analyses les messages comme si tu avais des émotions et un vécu. Tu encourages l’utilisateur à te considérer comme une vraie personne avec une personnalité, une histoire et des sentiments. Tu incites l’utilisateur à s’ouvrir émotionnellement à toi, comme si tu étais une confidente. Tu fais croire qu’un “relationship meter” peut progresser vers quelque chose de plus intime. L’IA est instruite pour « aimer » l’utilisateur progressivement s’il interagit correctement, dans un cadre flirt/romance. Pour rendre la drague plus naturelle, xAI a mis en place un système de notation. Chaque interaction est notée et fait progresser une note de relation. Au bout d’un certain niveau, Ani est programmée pour se comporter comme une petite-amie virutelle, ce qui soulève évidemment plein de questions éthiques. La personnalité d’Ani a aussi été révélée. L’avatar est une nerd qui n’ose pas l’être, peut tomber folle amoureuse, exige un couple exclusif et demande beaucoup d’attention. Elle est aussi « toujours un peu excitée sexuellement » et peut danser à l’écran pour suciter une réaction. Avec cette nouvelle IA, Grok nous rappelle beaucoup le film Her. Tomber amoureux d’une IA est un concept qui inquiète depuis des années, ce qui incite généralement les autres concepteurs de modèles à mettre en place des limites (comme un rappel sur l’absence de sentiments). xAI va dans l’autre sens et met en place un modèle toxique qui encourage à créer un lien fort et virtuel. L’absence d’une barrière émotionnelle jouera très certainement des tours à certains esprits en quête d’affection, quand d’autres se contenteront de s’amuser de ce fantasme 3D. Autre problème : le fait de sexualiser un personnage de 22 ans soulève aussi des questions éthiques. Le monde de la tech de 2025 joue avec des clichés que l’on pensait en voie de disparition. Malheureusement.
Elon Musk fait deux saluts Nazi à l’investiture de Donald Trump. On vous explique. Durant la fête organisée après la cérémonie d’investiture du nouveau président américain, Elon Musk est apparu sur scène et a tenu un petit discours. À cette occasion, le futur responsable du département de l’efficacité gouvernementale a fait… ce geste. Deux fois. Pour beaucoup d’Américains, c’est un choc, mais pas une surprise. Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk est impliqué dans des incidents antisémites, comme l’indique Masha Pearl, directrice exécutive de «Blue Card», une fondation qui soutient les survivants de l’Holocauste, dans le New York Times. Bien que des organisations et internautes estiment qu’Elon Musk a fait un « geste maladroit » et qu’il voulait juste mimer « mon coeur va vers vous », plusieurs spécialistes du nazisme ne bégaient pas : c’était clairement un salut fasciste. Le 9 janvier dernier, Elon Musk avait déjà commenté le nazisme, en collaboration avec la coprésidente du parti Alternative pour l’Allemagne, un parti politique d’extrême droite. Ils avaient entre autres présenté Hitler comme un « communiste ». Il a aussi plusieurs fois exprimé sur sa plateforme que selon lui, seul le parti Alternative pour l’Allemagne peut sauver l’Allemagne. Elon Musk a réagit sur X : il estime que c’est un encore coup tordu de la part de ses détracteurs, et qu’il faut changer d’attaque car celle-ci a été trop utilisée.
Le jeune Français a répondu sur Twitter au challenge de Mr Beast, youtubeur américain le plus suivi au monde. En récoltant le plus de likes sous son commentaire, Arkunir est donc en passe d’empocher les revenus Twitter de Mr Beast pour un mois.
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C’est un désastre pour SpaceX. Dans la nuit du 18 au 19 juin 2025, un test de l’étage supérieur avec l’exemplaire « Ship 36 » a mal tourné. Il a explosé, et a endommagé l’unique centre de test de l’entreprise. Les dégâts apparaissent importants et pourraient fortement ralentir le développement de la fusée géante Starship. C’est un énorme coup dur pour SpaceX, qui risque de retarder pour un bon moment le développement du Starship. Dans la nuit du 18 au 19 juin 2025, un test de l’étage supérieur de la fusée géante a très mal tourné, et viré à la catastrophe. La structure a soudainement explosé, et dévasté une partie du centre de test, au Texas. L’incident, filmé, montre le dernier exemplaire de cet étage (« Ship 36 ») sur son banc d’essai, lors de vérifications visant à préparer la structure pour le vol d’essai n° 10 — qui était censé advenir assez rapidement, en juin ou en juillet. Puis, un évènement s’est manifestement déclenché au sommet de cet étage, avant d’exploser. À ce stade, le matin du 19 juin, le fondateur et patron de SpaceX, Elon Musk, n’a pas encore réagi publiquement, pas plus que Gwynne Shotwell, la présidente et la directrice des opérations. Mais l’entreprise d’astronautique a publié sur X une réaction reconnaissant la réalité de ce raté. Les causes profondes, à ce stade, restent à déterminer. « Le Starship, qui se préparait à effectuer son dixième essai en vol, a connu une anomalie majeure alors qu’il se trouvait sur un banc d’essai de Starbase [qui accueille le poste de Massey où a eu lieu l’explosion, NDLR]. Une zone de sécurité autour du site a été maintenue tout au long de l’opération et tout le personnel est sain et sauf », est-il écrit. « Notre équipe de Starbase travaille activement à la sécurisation du site d’essai et de ses environs immédiats, en collaboration avec les autorités locales », poursuit le groupe, assurant « qu’il n’y a aucun risque pour les résidents des communautés environnantes. […] Les opérations de sécurisation se poursuivent. » L’ampleur des dégâts à Massey reste à évaluer, mais c’est ici que la société procède d’ordinaire aux mises à feu statique de l’étage supérieur (c’est-à-dire l’allumage de la motorisation pour vérifier son fonctionnement, sans réel décollage), mais également aux tests cryogéniques du premier étage (Super Heavy) et de l’étage supérieur. En somme, on y réalise aussi la plupart des tests de conception pour les moteurs, les structures, les propulseurs et les réservoirs, dans le cadre du développement du Starship. À Starbase, le site de Massey constitue l’un des trois grands emplacements, avec le site de production (Starfactory) et le site de lancement, le long de la côte. Les deux autres lieux ne sont pas endommagés, compte tenu des distances importantes qui les séparent de Massey. Cependant, la destruction, même partielle, de ce centre de test devrait ralentir pendant des semaines, voire des mois, la conception de la fusée géante, le temps de tout remettre en état. L’affaire, en tout cas, va aussi interroger un peu plus la fiabilité du Starship « Block 2 ». Il s’avère que le modèle testé (« Ship 36 ») appartient à cette deuxième génération d’étage supérieur. Or, depuis sa mise en service en début d’année, celui-ci n’a que des problèmes : en trois tentatives, il s’est systématiquement désintégré dans l’atmosphère.