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Supporters of Donald Trump walk through BLM Plaza, where opponents of the president are gathered, on their way to Freedom Plaza to participate in the "Million MAGA March." IMAGES
Donald Trump a relancé le Guerre des Étoiles… et ça pourrait être un immense bluff ! Le 20 mai 2025, Trump annonce le Dôme d’Or : un bouclier anti-missile pensé pour protéger les États-Unis des attaques internationales. Comment fonctionnerait ce bouclier ? Et sa mise au point est-elle même réaliste ? On vous explique ! Donald Trump a relancé la guerre des étoiles avec son projet de bouclier antimissile, le "Dôme d'Or". Ce projet vise à rendre les États-Unis invulnérables aux attaques, mais sa faisabilité technique et son coût suscitent des interrogations. Est-ce un immense bluff ou une véritable modernisation militaire ?
Les États-Unis, sous Donald Trump, ont décidé de renommer le Golfe du Mexique en « Golfe d’Amérique ». Google annonce appliquer ce nom, mais pas partout. Depuis l’inauguration de Donald Trump, le 20 janvier 2025, beaucoup de politiques changent. Après la suppression des pages officielles dédiées aux DEIA (diversité, équité, inclusivité, accessibilité), des termes LGBTQIA+, l’annonce de la sortie de l’OMS et le départ de l’Accord de Paris, la nouvelle administration a pris une autre décision : renommer le Golfe du Mexique — une mer qui borde tout le sud-est de l’Amérique du Nord. Elle touche tant les côtes étasuniennes que mexicaines. Le nouveau nom : le Golfe d’Amérique. Le Département de l’Intérieur, qui a appliqué ce changement à la demande de Donald Trump, a déclaré que ce changement d’appellation était vital pour l’histoire et l’économie des États-Unis. Le gouverneur de Floride a aussitôt utilisé la nouvelle appellation, lors d’une alerte météorologique, en parlant de Golfe d’Amérique. Le changement va s’appliquer aussi en ligne : sur Google Maps. Mais ce ne sera pas le cas partout dans le monde. Le service News from Google a réagi, dans un post X du 27 janvier. « Nous avons l’habitude d’appliquer les changements de noms lorsqu’ils ont été mis à jour dans les sources gouvernementales officielles », explique Google. Ainsi, dès que le Geographic Names Information System (GNIS) des États-Unis sera mis à jour, Google Maps affichera « Golfe d’Amérique » au lieu de « Golfe du Mexique ». Toutefois, cela ne concernera que les États-Unis, dans la mesure où ce changement n’a pas été acté à l’international, par d’autres états. « C’est également une pratique de longue date : lorsque les noms officiels varient d’un pays à l’autre, les utilisateurs de Maps voient leur nom officiel local. Le reste du monde voit les deux noms. Cette règle s’applique également ici. » Google Maps appliquera également un autre changement : le mont Denali, en Alaska, est renommé mont McKinley (le nom d’un ancien président américain). Un choix qui fait polémique au sein des communautés autochtones.
Trump a déjà pris deux grandes décisions absurdes pour l'environnement et la santé. Oui, dès son jour d'investiture. L'un des premiers décrets qu'il vient de signer c'est le départ des états-unis de l'Organisation mondiale de la Santé, dont ils sont pourtant l'un des principaux contributeurs financiers. Cela pose un souci pour la santé publique mondiale, puisque l'OMS met en œuvre une surveillance sanitaire, des actions visant à résoudre des épidémies, à partager les données sur les pathogènes émergents, à résoudre des crises sanitaires, ou encore à prévenir et éradiquer certaines maladies graves. Au passage, cela veut dire aussi que les Etats-Unis n'auront plus accès aux données de l'OMS sur les pathogènes émergents, les Américains pourraient gravement en pâtir. Le second décret qu'il a signé est tout aussi surréaliste : le départ de l'Accord de Paris, signé en 2015 par 196 pays... afin de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré. Et c'est d'autant plus urgent que l'année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée. Mais Trump a même fait pire encore que ce décret : il a annoncé au même moment favoriser la production énergétique par les énergies fossiles, donc le pétrole et le gaz. Il s'est littéralement exclamé forer, bébé, forer ! C'est la pire voie possible. Et cerise sur le gâteau : il veut arrêter de favoriser les voitures électriques, alors que le secteur auto est très polluant.
La guerre en Ukraine vient sans doute d’être le théâtre d’une nouvelle arme : le missile balistique intercontinental (ICBM). Cet armement, pensé avant tout pour transporter des charges nucléaires, peut aussi servir à envoyer des explosifs conventionnels. La Russie est accusée d’avoir eu une telle utilisation à Dnipro. C’est une attaque qui constitue un tournant dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine. À l’occasion d’une frappe visant la ville ukrainienne de Dnipro, située à environ 350 km au sud-est de Kiev, il a été rapporté l’utilisation, pour la toute première fois durant le conflit, d’un missile balistique intercontinental (ICBM, intercontinental ballistic missile, en anglais). Sollicité sur ce point, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a éludé. Il a expliqué que les questions sur les affirmations de Kiev à propos de l’emploi présumé par la Russie de missiles balistiques intercontinentaux en Ukraine doivent être adressées au ministère de la Défense, selon le résumé donné par l’agence Tass, financée par Moscou. Il a toutefois ajouté que l’administration américaine sortante continue de jeter de l’huile sur le feu du conflit ukrainien, empêchant sa conclusion. Ces derniers jours, la Maison-Blanche a pris des dispositions pour accélérer les transferts de matériels militaires à l’Ukraine, et les dépenses de fonds liés, avant le retour de Donald Trump au pouvoir. En particulier, il a été noté le feu vert accordé à Kiev par Washington pour utiliser des MGM-140 ATACMS sur le territoire russe. Ces armements sont déjà employés depuis l’automne 2023 pour frapper des zones de son pays occupées par l’armée russe. Il s’agit de missiles balistiques tactiques dont la portée peut atteindre 300 km. Autre évolution notable : la fourniture de mines antipersonnel d’un genre un peu particulier. Ces dispositifs sont équipés d’un module d’autodestruction (ou d’auto-désactivation). On parle en particulier de munitions d’artillerie à déni de zone (ADAM, pour area denial artillery munition). Certains modèles ont une durée de vie de 4 ou 48 heures, selon les besoins. Sur les réseaux sociaux, des vidéos affirmant montrer la frappe de Dnipro ont commencé à circuler (notamment ce clip et cette autre scène, relayés par le compte Clash Report). Il y a aussi eu le partage par le compte Visegrád 24 d’une séquence de meilleure qualité montrant des salves de missiles qui s’abattent verticalement, par vagues successives. « C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un ICBM est utilisé dans une guerre », a souligné Visegrád 24. « C’est une première », a abondé Clash Report. Si la nature du missile balistique intercontinental n’était pas certaine au départ, la piste qui se démarque actuellement est celle d’un ICBM de type RS-26 Rubezh. « Lors de l’attaque matinale sur Dnipro le 21 novembre, les occupants russes ont frappé pour la première fois avec un missile balistique intercontinental Rubezh, qui est un porteur potentiel d’ogives nucléaires », écrit le compte MAKS 24. Cette particularité ne signifie pas pour autant que cette frappe particulière incluait des armes nucléaires. Il est effectivement possible d’adapter un ICBM pour effectuer une frappe conventionnelle, avec une charge explosive « classique ». Preuve en est : on ne distingue aucun flash lumineux typique d’une frappe nucléaire ni aucun champignon atomique à l’image. Les dégâts seraient en outre incommensurables. Et par ailleurs, ce n’est pas le branle-bas de combat général dans les états-majors occidentaux.