Description
Added on the 17/10/2022 09:47:58 - Copyright : AFPTV - First images
People scramble to douse a fire and clear rubble at Kyiv's Okhmatdyt children's hospital after it was hit in a rare daytime Russian barrage on cities across Ukraine. President Volodymyr Zelensky said that there were an unknown number of people trapped under the rubble of the hospital and it was not immediately clear how many had been killed. IMAGES
Russia launched an air attack on Kyiv early Thursday, killing at least three people including two children and bringing fresh terror to the city after a week of strikes. IMAGES
Images show the aftermath of a strike in the Golosiivsky district of Kyiv. Russia carried out the "most important" drone attack on Kyiv overnight Saturday-Sunday since the start of the invasion, military authorities said. "In total a record number of explosive drones launched were counted: 54!" Ukraine's air force said in a Telegram post. Forty of the drones targeted the capital, killing two people and wounding three. IMAGES
Images of badly damaged buildings and rescue teams in the aftermath of a Russian drone strike that hit a vocational school, about 80 kilometers (50 miles) south of Kyiv. The military administration of Kyiv region said three people were killed and seven injured. IMAGES
On entre dans la troisième année de la guerre en Ukraine, et s’il y a bien un drone de moyenne envergure qui a marqué ce conflit, c’est le Shahed-136. Et sa version russe, le Geran-2, puisque la Russie a tout simplement racheté la technologie iranienne pour en produire elle-même. C’est un drone assez imposant, 2,5 mètres d’envergure, chargé avec 40 à 50 kilos d’explosifs, conçu pour une seule mission : s’écraser sur sa cible. On l’a surtout vu au-dessus des villes ukrainiennes, car il est principalement utilisé pour des missions de démoralisation : c'est-à-dire, frapper la population civile et les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, pour priver une ville d’électricité ou de chauffage. Un Shahed, en soi, ce n’est pas un drone discret. Il est relativement bruyant, il vole lentement, et il est souvent détecté avant d’atteindre sa cible. Le problème, c’est que la Russie ne les envoie jamais seuls. Généralement, c’est par vagues, des dizaines en une nuit, dispersés sur différents points d’une ville, en saturant la défense anti-aérienne et toucher des points sensibles, comme récemment, la centrale de Tchernobyl. De son côté, l’Ukraine a repris ces tactiques à sa manière, en développant ses propres drones longue portée. Certains peuvent aller très loin, jusqu’à 1000 km à l’intérieur du territoire russe. Parfois, ce sont des modèles assez sophistiqués, comme le Beaver – littéralement "le Castor" – un drone qui a déjà visé des bâtiments du renseignement russe. Mais l’Ukraine utilise aussi des modèles bien plus rudimentaires, qui ressemblent à de simples avions de tourisme autonomes. Sauf que malgré leur apparence basique, ces drones ont réussi à frapper des raffineries de pétrole situées à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière.