Description
Added on the 25/05/2024 21:41:44 - Copyright : AFPTV - First images
American actress Meryl Streep climbs the steps of the Palais des Festivals, before receiving an honorary Palme d'Or at the 77th Cannes Film Festival, crowning a 50-year career. IMAGES
"We were aiming to do a wild, entertaining movie where we had a content that we thought was important, where the audience should discuss afterwards. (...) I'm very very happy that the jury acknowledged that", says Swedish director Ruben Östlund, a surprise winner of the Palme d'Or at the 75th Cannes Film Festival, earning a place among the select group of directors who have won the festival's top prize twice. SOUNDBITE
Duncan Laurence from the Netherlands says his "dream came true" after he won the 2019 Eurovision song contest with the power ballad "Arcade", in Tel Aviv. SOUNDBITE
Impossible d’être passé à côté : l’influenceur Aqababe, après une traque de plusieurs jours, affirme avoir retrouvé la trace de Xavier Dupont de Ligonnès, l’homme le plus recherché de France. Grâce à ses centaines de milliers d’abonnés (ses « chipies »), Aqababe affirme sans la moindre nuance avoir des preuves de vie du fugitif. Cet exploit est-il possible ? En réalité, il s’appuie sur une communication extrêmement bien rodée basée sur une seule chose : l’envie des internautes de le voir réussir. Sans vérifier aucune preuve, en affirmant l’impossible et en dénonçant un possible complot, Aqababe se rend crédible. Itinéraire d’une fake news qui ne risque pas de faire avancer les recherches...
Il y a de ces modèles qui façonnent l’histoire d’un constructeur automobile. Chez Renault, ils sont nombreux, mais un en particulier a marqué son époque : la R5 Turbo de 1980. Cette version extrême de la très sage Renault 5 se dotait d’un turbocompresseur pour gonfler sa puissance à 160 ch, offrant des performances sensationnelle à l’époque. Un peu plus de 40 ans plus tard, en 2022, Renault présentait le concept délirant R5 Turbo 3E qu’on aurait cru tout droit sorti d’un jeu-vidéo. Depuis, le patron du groupe Luca De Meo avait en tête d’en faire un vrai modèle de série homologué pour la route. Complètement fou n’est-il pas ? Eh bien Renault va vraiment le faire ! Le PDG lui-même l’avait officialisé à la fin du documentaire sur le come-back de Renault. À l’image de son aïeule et sa technologie turbo en plein essor, la R5 Turbo 3E entend bien révolutionner la propulsion électrique. Nous avons pu découvrir la maquette de cette « mini-supercar » en avant-première à l’usine historique de Flins, dans les Yvelines (78). Renault annonce que le modèle de série lui sera fidèle à 95 %, comme l’a été la R5 E-Tech. Après nous avoir proposé un voyage dans le temps avec les modèles originels accompagnés de leurs versions de course puis le concept de 2022, Renault nous a conduits dans la salle finale où, derrière une fine brume, se cachait la Turbo électrique. Je suis resté tout simplement bouche bée face à ce monstre vêtu de jaune et de blanc, une livrée hommage à la R5 Turbo Tour de Corse (on y reviendra). Quelle gueule ! La sportive en impose et ses dimensions étonnantes le prouvent puisque la Turbo 3E mesure 2,03 m de large. C’est 22 cm de plus qu’une R5 normale. En longueur, la sportive gagne presque 16 cm. Démentiel. La face avant est encore plus néo-rétro que la version de base et reprend le museau carré du modèle originel, que ce soit au niveau du capot ou des projecteurs. Le bouclier proéminent est massif et fait un clin d’œil au passé avec ses trois ouïes sous le logo vintage. Tout a été pensé pour l’optimisation des flux d’air, à la fois pour l’appui aérodynamique, mais aussi pour le refroidissement des éléments de la voiture. Le milieu du capot accueille, par exemple, un énorme extracteur d’air, tandis que les ailes élargies à l’avant laissent s’échapper le flux en provenance des roues. Celui-ci s’écoule le long de la carrosserie et vient s’engouffrer dans les deux prises d’air de part et d’autre de la caisse, comme à l’époque. Ma partie préférée est sans aucun doute l’arrière, où le look bodybuildé de la Turbo 3E prend tout son sens. La voiture parait encore plus large avec des hanches carrées et un diffuseur rallongé. Le hayon gagne une arête noire frappée d’une inscription Renault en relief et du fameux « 5 ». Certains seraient tentés de dire que la Renault Turbo 3E n’est qu’une « simple » R5 sous stéroïdes. C’est bien plus complexe que ça. La Turbo est au final presque une voiture totalement différente. En effet, seulement quatre pièces sont communes avec la R5 E-Tech : les rétroviseurs, les poignées de portes quand il y en aura, le pare-brise (légèrement reculé) et bien sûr les feux arrière. La Turbo 3E repose sur un châssis en aluminium conçu spécialement pour elle par les ingénieurs d’Alpine et la carrosserie est en fibre de carbone. Pour Renault, « le but était de mettre au point un véhicule le plus léger possible, afin qu’il soit le plus agile et le plus performant possible ». Car oui, la R5 Turbo électrique affiche une fiche technique exceptionnelle digne d’une supercar : 540 ch (2 x 200 kW) et 4 800 Nm de couple 0 à 100 km/h : moins de 3,5 secondes 0 à 200 km/h : moins de 9 secondes 1 450 kg Vitesse max : 270 km/h a Turbo 3E est une pure propulsion, équipée de deux moteurs… dans les roues arrière ! Une première mondiale. Cette technologie permet de se passer de cardans entre les moteurs et les roues, offrant une meilleure restitution de la puissance. Les roues de 20 pouces chausse des gommes sport de 245 mm de large à l’avant, tandis que l’arrière grimpe à 275 mm pour faire passer la cavalerie au sol. En plus des caractéristiques d’une supercar, la Renault 5 Turbo 3E adopte des technologies électriques de pointe. La citadine ultra-sportive est le premier modèle du constructeur à posséder une architecture 800 V. Résultat, la recharge de 15 à 80 % se fait en seulement 15 minutes à une puissance maximale de 350 kW sur borne rapide. Idéal pour faire le plein entre deux sessions sur circuit. L’alimentation est assurée par une inédite batterie NMC (nickel-manganèse-cobalt) de 70 kWh. Conçue pour la piste, elle gère mieux sa température afin de pouvoir enchaîner les tours sans surchauffe. En utilisation normale, Renault promet plus de 400 km d’autonomie en cycle WLTP.