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Added on the 06/03/2025 15:58:37 - Copyright : Numerama
Il y a quelques années, Starlink était vu comme un pari insensé d’Elon Musk. Aujourd’hui, c’est un acteur majeur des télécoms. Présent au MWC de Barcelone, la société expose fièrement ses antennes et signe même un contrat avec Air France : d’ici 2025, les passagers bénéficieront du Wi-Fi gratuit en vol. Starlink concurrence désormais Orange et SFR, avec une adoption croissante en France et une présence dans des enseignes comme Fnac. Mais cette montée en puissance pose des questions de souveraineté numérique. Le risque d’un monopole spatial se dessine, alors que Musk capte progressivement les fréquences satellitaires et élimine la concurrence.
Il ou elle ne saura probablement jamais que c’est son mot de passe qui a ouvert la porte aux cybercriminels. La direction de KNP a fait ce choix : préserver l’employé concerné du poids psychologique d’une telle responsabilité. Dans un documentaire diffusé sur la BBC le 21 juillet 2025, Paul Abbott, directeur de KNP raconte cette histoire incroyable : un seul mot de passe, malheureusement trop faible, a suffi pour faire tomber cette entreprise vieille de plus d’un siècle et demi. L’identité de l’employé dont le mot de passe a été compromis n’a jamais été révélée, ni en interne, ni publiquement. « Vous voudriez savoir si c’était vous ? » interroge l’ex-patron. Depuis sa fondation en 1865, KNP Logistics, s’était imposée, à travers sa filiale Knights of Old, comme un acteur majeur du transport en Grande-Bretagne. Véritable pilier économique du Northamptonshire, au cœur de l’Angleterre, cette entreprise exploitait un parc de plus de 500 camions, reliant villes et régions à travers tout le pays. Une succes-story made in UK qui a vu son destin basculer brutalement en 2023, lorsqu’une attaque par ransomware paralyse son infrastructure informatique. En quelques mois, la société doit déposer le bilan, laissant 700 employés sans travail. « Si vous lisez ceci, cela signifie que l’infrastructure interne de votre entreprise est totalement ou partiellement morte… Gardons nos larmes et notre ressentiment pour nous et essayons d’engager un dialogue constructif. » Voici la note des hackers laissée à la direction de KNP. Appartenant au groupe cybercriminal Akira, les corbeaux virtuels paralysent l’ensemble des opérations de l’entreprise. Un ransomware s’empare des ordinateurs, chiffre les fichiers et paralyse jusqu’au moindre service logistique. L’activité est stoppée net et ne reprendra que si la direction met la main au portefeuille. KNP, n’a ni les moyens ni la certitude que payer ouvrirait réellement la voie au retour à la normale. Aucune somme précise n’est réclamée par les cybercriminels, mais d’après un cabinet spécialisé cité par la BBC, le montant aurait pu atteindre cinq millions de livres sterling. L’entreprise tente de se défendre et de restaurer ses systèmes, en vain. Le chrono tourne et la situation empire. KNP ne peut plus servir ses clients, ses partenaires perdent confiance et la trésorerie s’effondre. Le 25 septembre 2023, après trois mois de paralysie et de tentatives de sauvetage, la société doit se résoudre à déposer le bilan. KNP n’est pas un cas isolé. Selon les chiffres du National Cyber Security Centre (NCSC), des milliers d’entreprises britanniques sont ciblées chaque année par ce type d’attaque et il n’a jamais été aussi facile de lancer une attaque. Certains ransomwares sont accessibles à la location et les premières failles sont presque toujours humaines. Comment enrayer le phénomène ? Peut-être en rendant le business du ransomware moins lucratif. Dernièrement, le gouvernement britannique réfléchit à interdire le paiement des rançons et à rendre la déclaration d’attaque obligatoire dans le but de casser le modèle économique des cybercriminels.
Début juillet 2025, João Nazareno Roque, un informaticien brésilien employé chez C&M Software, a été arrêté pour avoir vendu l’accès aux systèmes de son entreprise pour 2 300 euros via WhatsApp. Cette entreprise joue un rôle central dans le système financier du Brésil en assurant la connexion entre la Banque centrale et le réseau de paiement instantané PIX, utilisé par une large majorité de la population. Grâce à ces accès, des hackers ont lancé une attaque dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, détournant près de 90 millions d’euros, dont environ la moitié a pu être gelée par la police. João a reconnu avoir agi par pur opportunisme, tandis que son entreprise affirme que la compromission est uniquement humaine, et non liée à une faille technique. L’incident a entraîné la suspension temporaire de certains services PIX, relançant des inquiétudes sur la sécurité du système de paiement brésilien. L’enquête se poursuit pour retrouver d’éventuels complices...
On vous raconte 3 histoires vraies d’espionnage, en plein cœur du plus grand salon aéronautique du monde, le Bourget. * Les prénoms des protagonistes ont été modifiés ** Nous avons sélectionné 3 histoires pour cette vidéo, mais vous pouvez toutes les retrouver sur le site de Numerama ! On vous raconte 3 histoires d’espionnage, en plein cœur du plus grand salon aéronautique du monde. Bienvenue dans un nid d’espions. Bienvenue au Bourget. Avant de débuter, sachez que toutes ces histoires sont vraies. Elles ont été dévoilées par le ministère des Armées pour alerter les professionnels sur place. Pour cette vidéo, on en a sélectionné 3, mais vous pouvez toutes les retrouver sur le site de Numerama. 3 - Les clés USB piégées Sur le stand d’un institut de recherche asiatique, Nino, hôtesse, distribue des clés USB et autre matériel informatique en guise de goodies. Des cadeaux soigneusement remis à des représentants français du spatial et de la microélectronique. Mais certains flairent l’arnaque et alertent la sécurité. Bingo : à l’intérieur des clés distribuées par Nino, on y trouve un logiciel espion déjà installé et prêt à siphonner toutes les données des appareils branchés. 2 - Le recruteur qui en savait trop Robin est ingénieur. Et comme Robin sait lier l’utile à l’agréable, il accepte l’invitation d’un industriel étranger à participer à un gala dans un grand palace parisien. Là-bas, Robin est approché par un homme se présentant comme le directeur de programme d’une entreprise asiatique. L’homme lui propose un poste en or, ce que Robin décline. L’interlocuteur joue alors son va-tout et loue à Robin les prestigieuses universités que compte son pays, notamment dans le domaine exact que sa fille souhaite étudier. N’ayant jamais un quelconque membre de sa famille, Robin coupe court à la conversation et signale l’individu à ses supérieurs. L’affaire sera même saisie par les autorités françaises qui se rendront compte que cette tentative de débauchage vers l’étranger était loin d’être isolée. L’agent d’entretien espion Alfred vient de loin. Et il a été recruté par un prestataire externe pour assurer l’entretien lors du salon du Bourget. Problème, Alfred est aperçu par un agent de la sécurité dans une salle de réunion d’un grand industriel européen, en dehors des heures prévues. Confronté par l’agent, Alfred bégaye et se retrouve au cœur d’une enquête menée par la DRSD, la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense. Une enquête qui révélera qu’Alfred avait été missionné par le service des renseignements de son pays afin de collecter des informations sur le programme d’armement développé par l’industriel en question. Une plainte a été déposée contre Alfred.
️ « En regardant les 24 épisodes, il y a un thème commun sur le mal insidieux de détruire des communautés et d'essayer d'avoir un système monochrome. » Tony Gilroy, le créateur d'Andor (la meilleure série Star Wars à notre humble avis), nous parle de la place qu'occupe la notion de communauté au sein de son oeuvre.